Second round

C’est mardi encore sous le choc de la nouvelle que Mademoiselle a été retrouvé, celui qui ressemble au bonheur. Elle a la main tremblante, les yeux embués et éclate en larmes dans ses bras. Il la ramène chez lui, la console. D’une petite voix, elle lui avoue qu’en dépit des circonstances elle est contente de le voir. Ils s'embrassent. Le reste suit… Vous êtes comme Mademoiselle... en gros vous les pensez rabibocher ?

Au moment où Mademoiselle allait rentrer chez elle, il lui dit « et nous ? »…

-comment ça et nous ?

- ça ne change rien à ce que l’on s’est dit vendredi. (note de l'auteur: un homme dans toute sa splendeur!)

-tu veux que l’on arrête complètement de se voir ?

La suite est confuse. Mademoiselle s’est emportée, a pris son sac. Il l’a retenu. Ils ont parlementé. Dans un murmure, il a finalement expié un

"je suis désolé, j’ai l’impression de la tromper. Je trouve notre relation moyenne. Je n’arrive pas à m’investir. Je ne me sens pas amoureux. Je ne me dis pas que l’on fera notre vie ensemble par exemple. Je préfère que l’on arrête là. Je suis désolé"

Mademoiselle aurait voulu partir la tête haute mais étant donné le trop plein d’émotions, la voilà qui éclate de nouveau en pleurs. Quelle gonzesse!

-Tu veux bien me prendre dans tes bras. Une dernière fois.

-Oui. Bien sûr.

Ils sont restés des heures et des heures enlacés, à se frôler du bout des doigts, du bout des lèvres. En harmonie. Mouarf! Elle devient presque poètique!

A lui de demander d'ailleurs:

-Pourquoi dis ça n’a été comme ça avant dis ? Pourquoi on ne s'est jamais laissé aller ?

Mademoiselle n’a pas su quoi dire. L'(ex-) bonheur n’a pas tort. Elle a toujours avancé dans cette histoire à reculons. Presque comme si la rupture s'imposait depuis le départ comme une évidence. Il n’a pas été question de se remettre ensemble. Elle lui a envoyé un texto après qu’il l’ait déposé chez elle « Merci d’avoir été là ». Il lui a répondu « j’ai été très heureux ce soir avec toi. N’hésites pas à passer ou à appeler ».

Un partout!