Le jour où Mademoiselle n'a pas vernis...

Cosmo l’annonçait : le 7 devait être une journée exceptionnelle. Et il a failli en être ainsi, Mademoiselle est vraiment passée à deux doigts du prince charmant. Quoi de plus socialisant qu’un vernissage ? Des jeunes hommes cultivés, amateurs d’art et riches : le paradis de la célibataire. L’événement était écrit en rouge dans l’agenda, souligné trois fois : « attention PC en vue », impossible de le laisser passer à la trappe. Et bien si...

Mademoiselle paressait chez elle dans sa tenue anti-sexe : charentaises, vieux jeans et tee-shirt XXL, de quoi briser un mythe, quand dans la soirée, elle a l’idée de consulter sa boîte mail qui lui annonce dramatiquement que le 7 n’est pas samedi. Cette année le 7 septembre tombe un jeudi. Justement nous sommes jeudi. Il est 21H00, c’est-à-dire beaucoup trop tard pour sauter dans un train.

Mademoiselle décide de se rendre à Paris le lendemain, si elle n’a pas assisté au vernissage,  elle peut au moins aller jeter un oeil à l’exposition. Elle appelle l'ami peintre en question, lui raconte sa mésaventure et présente ses plus plates excuses; rendez vous est pris. Le lendemain, elle est là, errant dans les rues des Montmartre à la recherche de la galerie, qu’elle finit heureusement par trouver.

Il y a comme un trouble entre Mademoiselle et Picasso. Elle le trouve charmant dans son délire d’artiste. Ils discutent, boivent du jus d’orange.

- « Finalement c’est mieux que tu sois venue aujourd’hui. Hier, on aurait à peine eu le temps d’échanger deux mots. La galerie était pleine à craquer ».

Et puis ils embrayent sur l’exposition, les vacances

-« Je n’ai pas pris de vacances cette année. J’ai bossé tout l’été sur l’expo. Je pourrai peut-être venir te voir à Ploucville

-Oui bien sûr. Tu es le bienvenu

-Tu penses revenir bientôt à Paris ?

-Aussi vite que possible, je crève à Ploucville. »

Le téléphone de Picasso sonne.

-« blablablablabla...Ecoute là, je suis avec Mademoiselle... blablablablabla »

Cela veut dire que les amis de Pic sont informés de l’existence de Mademoiselle ?! Vous connaissez comme les femmes peuvent aller vite en affaire et le cheminement parfois étrange de leurs pensées.

A la fermeture de la galerie Pic et se baladent tous deux dans les rues parisiennes, il montent et dévalent des escalier, avant de se séparer devant une bouche de métro

« C’est dommage que tu aies déjà des plans pour ce soir, on aurait pu aller diner tous les deux, ou on aurait pu aller diner avec mon frère. Je te l’aurais présenté. Ca me ferait plaisir que tu le rencontres ».

Mademoiselle se sent toute chose. Elle en pince pour Picasso. Reste à découvrir si c’est réciproque.

Comments

[Mademoiselle]

Casual --> A ton avis comment l'on s'est rencontré? ;)

Winon --> Naaan... impossible frérot est heureux en ménage et ça dure depuis... des lustres!

Marsu --> je n'avais pas vu le côté intéressé de la chose. J'imaginais plus 'la bohèmeeeeeeeee'

Une Blondinette --> Ne nous enflammons pas! Ce manège dure depuis 1 an... et oui les hommes sont parfois un peu longs à la détente.

[UneBlondinette]

Ben c'est cool tout ça. Peut-être te faudra t-il moins de 365 jours pour le trouver ton petit prince.
Bise miss

[marsu92]

c'est marrant j'ai pensé la meme chose que winon pour son frere hihihi
Mais bon attention qu'en meme un Picaso a ca toujours l'esprit tordu tu ne sait jamais ou est-ce-qu'il va mettre son prochain coup de pinceau (bon j'avoue ma phrase est plein de sous entendu lol)
Enfin avec eux c'est un jour blanc, un jour noir...mais pour un peu de bonheur et d'argent (ba oui peu etre que les toiles qu'il va t'offrire sont des Rembrandt et la ca peu valoir le coup mdr)

[winon]

ouhaaa! c'est pas mal! c'est palpitant! as -tu pensé que son frère est peut être célibataire et que ce monsieur, dans sa grande générosité, voudrait jouer l'entremetteur? naaa je plaisante! raconte nous vite la suite!

[Casual]

Propose lui de poser... :p